W3 Le Calice jusqu'à la lie de Jérôme Camut et Nathalie Hug (Service Presse)

W3 Le Calice jusqu'à la lie de Jérôme Camut et Nathalie Hug
Editions Télémaque
En librairie depuis le 2 mai 2016
832 pages, 22 €

Les locaux du site d'info W3 ont été soufflés par une terrible explosion.
Qui est responsable de ce massacre ?
Ceux qui ont échappé à la mort vont très vite comprendre qu'ils ne sont pas sortis d'affaire. Sur les décombres encore fumants de l'immeuble, les drames se nouent et les destins s'entrelacent une dernière fois.
La plus unie des familles peut-elle résister à tant d'horreur ?

Les meilleurs choses ont une fin... pas les pires.
Il faut boire le calice jusqu'à la lie.

Dans le précédent tome, Le mal par le mal, nous laissions l'immeuble abritant les locaux  de W3 soufflés par une explosion et Léon Castel face à l'atrocité de cette explosion incompréhensible.
Sans laisser une seconde au lecteur pour reprendre son souffle, Jérôme Camut et Nathalie Hug reprenne l'histoire juste après cet événement traumatisant à souhait.

Qui était présent dans l'immeuble ? Que s'est-il passé ? Où sont-ils tous ? Qui a survécu ? Et surtout Qui ? Pourquoi ? Comment ?

C'est avec toutes ces questions que l'histoire reprend son cours et l'on souhaite ardemment obtenir toutes les réponses à aux questions.

Parce que, depuis le premier tome de W3, Le sourire des pendus, il y a un sentiment fort d'appartenance à cette équipe improbable constituée de fortes têtes, de personnalités attachantes plus ou moins sympathiques.

Il faut dire aussi que depuis le début de leurs aventures, les auteurs prennent un malin plaisir à les bousculer, les faire souffrir, leur faire péter des plombs bref ils ne les ménagent pas.

Avec Le Calice jusqu'à la lie, c'est le début de la fin qui est sonné. Parce qu'il n'est pas question que cet attentat reste impuni et qu'il n'y a rien de plus terrible que l'esprit de vengeance surtout lorsque c'est une femme qui en est la détentrice.

Impossible de dévoiler plus l'histoire sans risquer d'en dire trop. Toutefois, il est possible de révéler qu'avec des chapitres courts faisant varier les points de vue, Jérôme Camut et Nathalie Hug offrent un troisième tome en apothéose et réussissent le pari de tenir le lecteur en haleine tout au long des 832 pages.

Si le sujet reste difficile, l'histoire nous plonge dans les tréfonds de la violence, de l'ignominie, de l'horreur humaine, du dégoût de l'homme mais également de la compassion, de l'amour et de la rédemption.

Un (dernier ?) épisode qui transforme l'un des personnages en Captain Watson de la Liberté de la Femme, qui secoue, remue, et est incroyablement rock 'n roll.

W3 vous fait boire le calice de la colère jusqu'à la lie mais rappelle aussi que 

"La vengeance n'apaisait rien.
On s'habitue juste au chagrin."

Enfin peut être....

La première phrase :

"La jeune journaliste de BFMTV se fraya un chemin entre les véhicules d'urgence
qui encombraient la chaussée de l'avenue de la République."

Ambiance (juste pour vous donner une idée) :

Comments

[totalybrune]

Cette série a tenu plus que ses promesses et tous ses personnages vont beaucoup me manquer.