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22 septembre 2015

Ravensbrück mon amour de Stanislas Petrosky

ravensbruckmonamour

 

Gunther, jeune artiste allemand enrôlé de force au moment de la construction du camp de Ravensbrück, en devient l'illustrateur officiel, obligé de mettre son talent de dessinateur au service des autorités nazies.
Rien n'échappe au crayon affuté du jeune homme : l'horreur des camps, les expériences médicales, les kommandos, les moeurs des officiers, la vie, la mort.

Dans ce roman noir, Stanislas Petrosky pénètre au coeur de Ravensbrück et en décrit implacablement chaque recoin, afin de ne jamais oublier.

 



Gunther Frazentich est un vieux monsieur. Et parce qu'il sent que sa vie lui échappe, Gunther a le besoin de se raconter.
Non pas que Gunther soit narcissique, non loin de là. Mais Gunther fait partie de l'Histoire, de cette Histoire terrible qui a meurtri toute une époque.
Gunther a connu Ravensbrück, et Gunther en est sorti vivant... enfin physiquement seulement, parce qu'il est-il encore possible d'être vivant quand on a vécu l'enfer sur terre ?

Ecrit à la première personne, Ravensbrück mon amour raconte l'histoire de ce jeune homme, donné par une famille qui le trouvait trop encombré parce qu'il préférait dessiner que travailler à la ferme, à des militaires afin qu'il participe à la construction d'un camp de travail.
Gunther ne sait pas encore qu'il va alors connaître ce que l'homme fait de pire : l'humiliation, la violence, la cruauté et la perversion.

Parce qu'il a un talent de dessinateur, Gunther va pouvoir aller et venir comme il l'entend dans le camp.
Très vite, les administrateurs de Ravensbrück vont lui demander de croquer les scènes de vie qui les mèneront à la postérité.

Et c'est parce que Gunther dessine Ravensbrück que le lecteur est plongé à ses côtés dans toutes les horreurs que subissent les femmes enfermées dans ce camp.
Et les couleurs que donne Gunther a cette étrange vie sont celles de la mort : le jaune, le vert, le rouge, le noir.

Grâce au talent de son héros, Gunther, Stanislas Petrosky offre à son lecteur un roman où l'image est omniprésente. Chaque détail est le résultat de recherches soignées qui permettent à l'auteur de donner à cette fiction de criants accents de vérité.

Il y a une réelle sensibilité dans ses lignes pourtant terribles. Stanislas Petrosky fait osciller le lecteur entre de multiples sentiments : dégoût, horreur, admiration, mépris...

Et si le titre vous intrigue...

Et si vous vous demandez comment il est possible d'accoler Ravensbrück et Amour...

Plongez une fois de plus dans les horreurs de la Seconde Guerre Mondiale, vous découvrirez que même au milieu du chaos et de l'horreur, la fleur de l'Amour peut encore pousser.

Un premier roman parfaitement maitrisé, qui secoue et prend aux tripes... et pourtant magnifique.

 

Et si vous hésitez encore à passer les grilles de Ravensbrück, rendez visite à Lydie, et à Loley, elles sauront vous convaincre de faire le grand plongeon.

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Commentaires
T
Je vais me laisser tenter et je lirais ce livre. Je pense qu'il pourrait me plaire.
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A
Je suis allée visiter ce camp cet été. Ce fut émouvant.
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