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24 janvier 2019

Tuez-moi demain de Dominique Terrier

Cher Vous,

Tuez-moi demain n’est pas vraiment un roman, c’est plus une Novella, c’est très court…

C’est certes court, mais bon, voir très bon.

Un road movie déjanté qui part de Montmartre pour nous mener en Corse, à Lyon, Londres et même en Écosse…

Il ne faut surtout pas chercher une logique dans la trame de ce livre, de toute façon, ce n’est pas ça qui est le plus important. Le plus important c’est le style bourré d’humour de Terrier.

Pas de l’humour gras, non, un mélange de ce que j’aime, celui d’Audiard, Dard, Blondin, Boudard et tant d’autres… Tenez puisque c’est vous, rajoutons aussi un fort soupçon de Monty Python et surtout de Terry Gilliam… D’ailleurs Terrier, Terry, si ça se trouve, les deux sont en famille, ceci expliquerait cela…

Dominique Terrier, inspiré par ses paires, non ses pères, pardon, mélanges des faits divers à un brin de folie et nous offre un court roman jubilatoire !

Et surtout je tire mon chapeau au Carnet à Spirale, une maison d’édition qui prend le pari osé de faire du roman court et de la nouvelle…

Stanislas Petrosky

Dominique-TERRIER-Tuez-moi-demain
Tuez-moi demain de Dominique Terrier
Editions Du Carnet à Spirale
En librairie depuis le 1er Janvier 2018
16,90 €

Dominique Terrier nous embarque dans ce road movie rocambolesque passant par Paris, Lyon, la Corse, Londres ou encore l'Ecosse, met en scène Poulbot et sa bande de potes, un brin marginaux, liés à la vie à la mort depuis l'enfance. Toujours partants pour des coups fumants ou fumeux, souvent à l'insu de leur plein gré, les joyeux drilles vont croiser des trafiquants d'organes, des nazis en mal de suprématie, le chanteur de Deep Purple et un diamant disparu depuis la seconde guerre mondiale.
Tuez-moi demain a un petit goût vintage que revendique l'auteur : " C'est un hommage aux romanciers de l'après-guerre qui ont secoué le cocotier du politiquement correct, des auteurs qui employaient un nouveau langage, basé sur l'argot mais constamment inventif, où la métaphore et le bon mot fleurissaient entre les pavés de Paris. Je pense à Albert Simonin, Antoine Blondin, Alphonse Boudard et Frédéric Dard ".
Ce polar est mené tambour battant à coups de références cinématographiques et musicales. " Mes films de chevet, ceux qui m'inspirent le plus sont ceux de Georges Lautner où Michel Audiard, scénariste et dialoguiste, mettait les cons au pilori ". Avis aux amateurs, ils y trouveront leur compte !

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