The Foreigner de Martin Campbell
Mes Très Chers Vous,
Vous allez au cinéma voir un film, et en ce lieu dédié à l’art, la société de consommation règne aussi…
Outre les saloperies tel le pop-corn qu’ingurgite Mademoiselle C. à longueur de séance, tout en conservant son petit 34 (la pétasse), on vous diffuse des bandes-annonces, histoire de vous faire revenir.
Et c’est en allant voir Carbone (n’oubliez pas de lire ma somptueuse chronique sur ce film[1]) que j’ai vu la B-A de The Foreigner, un film plein de testostérone, d’hémoglobine, de terroristes, d’explosion et de vengeance.
Bref le truc qui vous vide la tête (pour un peu qu’elle soit pleine, soit dit en passant…)
L’histoire ?
A Londres, un modeste propriétaire de restaurant de Chinatown va tenter de retrouver les terroristes irlandais responsables de la mort de sa fille.
Bon le souci pour les mecs de l’IRA c’est que le chinois en question, ben c’est Jackie Chan. Alors c’est vrai que le type à 63 ans, et qu’à l’écran, il fait encore plus marqué. Mais ça, Mes Très Cher Vous, c’est juste pour induire en erreur. Parce Papy Chan il sait encore lever la patte, et pas pour pisser contre un réverbère…
Et puis les petits branleurs de l’IRA qui ne veulent plus de l’accord de paix vont vite comprendre qu’il ne faut pas réveiller un ancien militaire des forces spéciales… Même si Monsieur le Ministre, interprété par un Pierce Brosnan méconnaissable, est un ancien membre de l’IRA, qui trempe encore un peu dans la merde… de toute façon il passe ses journées à s’enfiler du whisky…
Vous l’aurez compris, ce film accumule les clichés, utilise des ficelles plus que connues, certes, mais je dois avouer que c’est un bon moment de détente, sans aucune prise de tête, et le scénario, bien qu’un peu gros par moment tient la route.
Ça pète, ça flambe, ça cogne, ça se venge, bref ça fait un petit moment de détente…
[1] Mes Très Chers Vous, pas d’inquiétude pour mes chevilles, j’ai des chaussettes en kevlar afin d’éviter les gonflements opportuns…