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1 novembre 2017

Carbone d'Olivier Marchal

Petrosky by Night

Mes Très Chers Vous,

Paraît que je ne vais pas assez au cinéma…

Que je n’ai pas une culture cinématographique suffisante, pourtant je connais pratiquement par cœur tous les films dialogués par Audiard, tous les Belmondo, mais cela ne serait pas suffisant… Tout comme l’intégrale de Marc Dorcel, ma patronne trouve que ça n’est pas assez récent…

Donc comme je suis un bon petit soldat, ben je vais me faire une toile de temps à autre en compagnie de la charmante Mademoiselle C.

C’est par une belle journée, bien que froide du 1er novembre, que me voici dans une salle obscure pour voir Carbone, la bande annonce m’avait paru chouette, alors…

Déjà, pour vous causer du film, il me faut en deux secondes vous rappeler un fait divers qui n’a pas loin d’une dizaine d’années : La fraude à la TVA sur les quotas de carbone, surnommée la fraude à la taxe carbone.
Les entreprises peu polluantes revendent droits (ou quotas) d’émission de CO2, le principal gaz à effet de serre. Bref, on se marchande du droit à polluer. Là où les types gagnaient du blé, c’était en arnaquant l’état via la TVA. Elle aurait duré de novembre 2008 à juin 2009.

Ça, c’est la réalité…

La fiction ?

Menacé de perdre son entreprise et lâché par les siens, Antoine Roca, joué par Benoit Magimel, homme ordinaire, met au point une arnaque qui deviendra le casse du siècle. Rattrapé par le grand banditisme, il lui faudra faire face aux trahisons, meurtres et règlements de comptes.
Dans les premières minutes du film, Magimel se fait descendre, on repart cinq mois en arrière, il vous faudra attendre une heure quarante avant de savoir pourquoi et par qui il a été flingué…

Des truands sympas, d’autres biens pourris, un flic corrompu, des filles à poils, de la drogue, un héros attachant... Ces ingrédients-là donnent un sacrément bon film noir. Ce n’est pas un film écrit par Marchal, non, il est juste venu y apporter sa marque, retravailler les personnages, et le réaliser…

Une belle toile, un magnifique film, où Depardieu campe un salaud de toute beauté, le type immonde dans toute sa splendeur. Danny a aussi un rôle très intéressant, mais surtout la surprise du chef c’est de voir le trublion Mickaël Youn dans un rôle sérieux, et très bien interprété.

Et puis celui qui a un jour dirigé une entreprise, quelle que soit sa taille, comprendra le désarroi de Benoit Magimel… Des petits caïds emportés, grisés par le tourbillon du pognon, puis l’atterrissage, la gueule de bois monumentale qui se profile… et l’impact…

Un très bon rythme, de belles images, des personnages bien campés, pas grand-chose à reprocher à ce film, si peut-être que le personnage de Laura Smet aurait pu être encore plus travaillé, plus de présence aurait pu être intéressant…

 

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