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30 août 2016

Les derniers jours de Rabbit Hayes de Anna McPartlin

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Les derniers jours de Rabbit Hayes de Anna McPartlin
Traduit par Valérie Le Plouhinec
Cherche Midi
En librairie depuis le 18 Février 2016
454 pages, 20,00 €

Quand Mia, surnommée affectueusement Rabbit, entre en maison de repos, elle n'a plus que neuf jours à vivre. Tous ses proches sont présents à ses côtés pour la soutenir. Jack et Molly, ses parents, incapables de dire adieu à leur enfant, Davey et Grace, son frère et sa sœur, qui la considèrent toujours comme la petite dernière de la famille, Juliet, sa fille de 12 ans qu'elle élève seule, et enfin Marjorie, sa meilleure amie et confidente. 
Au fur et à mesure que les jours passent et que l'espoir de la sauver s'amenuise, sa famille et ses amis sont amenés à s'interroger sur leur vie et la manière dont ils vont continuer sans celle qui leur apporte tant. Car, si Rabbit a elle-même perdu la bataille, celle-ci ne fait que commencer pour son entourage. Anna McPartlin nous fait partager ces neuf journées si spéciales dans la vie de Rabbit et de ses proches. 

Les derniers jours de Rabbit Hayes est le sixième roman d'Anna McPartlin mais le premier traduit en France... Et le moins que l'on puisse dire est qu'il est LE roman feel-good à ne pas manquer.

Et pourtant, son sujet n'est pas des plus joyeux : Mia, surnommée Rabbit depuis sa plus tendre enfance, vient d'entrer en maison de repos.
Enfin, il ne faut pas se voiler la face, ce sont des soins palliatifs qui lui sont désormais dispensés parce qu'elle le sait, Rabbit, il ne lui reste plus beaucoup de jours devant elle.

"Rabbit dormait encore, et Molly ne voulait pas la réveiller,
car, aussitôt qu'elle le ferait, leur futur terriblement proche

deviendrait le présent."

Mais parce que Rabbit est un être beau, bon et lumineux, elle est entourée de l'ensemble de sa famille et de ses amis d'enfance.
Et le moins que l'on puisse dire est que la totalité de ces personnages est haute en couleur. 

Il y a d'abord Molly, sa mère, qui a décidé que non non non, on ne lui prendrait pas son bébé, sa petite dernière et que foi d'irlandaise, c'était encore bien elle qui décidait de ce qui devait se jouer sur cette Terre (bordel de merde !)

"- Oui, c'est plus logique que tu restes comme ça", avait convenu Molly,
mais, pour elle, il n'y avait rien de logique là-dedans. Dans rien de tout cela.

Ce qu'elle aurait voulu, c'était hurler, crier et tempêter contre le monde entier.
C'étais casser des choses, retourner une voiture, mettre le feu à une église,
déchaîner les furies de l'enfer."


Davey, le père, totalement fan de sa fille et terriblement malheureux de lui dire au revoir, est finalement le plus sensible de toute cette étrange famille. Il faut dire que s'il n'a pas le tempérament volcanique de sa femme, c'est lui qui aura permis à ses enfants de réaliser tous leurs rêves avec patience, obstination et amour.

Davey et Grace, le frère et la soeur, curieux mélange de leurs deux parents, ne se crient pas leur amour, bien sur. C'est sûrement comme ça entre frère et soeur mais quand même, quand il s'agit de la petite, il faut savoir dépasser sa timidité et se serrer les coudes.

Et puis Juliet, qui n'a que 12 ans, qui prend déjà soin de sa maman depuis trop longtemps, qui refuse de croire qu'elle va devoir vivre sans elle, mais que tout le monde entoure d'amour.

Et enfin, il y a tous les copains... les potes d'enfance toujours là 30 ans après, la meilleure amie complètement folle mais tellement drôle, et le premier amoureux qui ressurgit dans les pensées de tous.

Oh, je vous vois venir, vous êtes déjà en train de vous demander en quoi cette histoire qui a l'air d'une tristesse incroyable est LE feel-good book ?

Et bien tout simplement parce qu'elle nous fait passer par mille émotions, cette Rabbit... il y a de la Tristesse, de la Colère, de la Joie, de l'Amour, de la Tendresse, de l'Amitié et surtout une incroyable force.

Et puis, parce que cette famille irlandaise, il faut bien le dire, il est difficile de la quitter une fois la dernière ligne parcourue... Très vite arrive l'envie d'être de la famille, d'être une amie, bref d'entrer dans leur monde parce qu'elle est juste extraordinaire, cette famille-là qui arrive à pleurer de rire, se chambrer, dire des bêtises alors que le moment ne semble pas si prêter.

Et enfin, et surtout, parce que Rabbit Hayes est tellement belle qu'elle ne peut que laisser du bonheur derrière elle.

Si vous êtes passé devant ce roman, que vous l'avez reposé à cause de son sujet pas très glamour, foncez vite le chercher, il ne vous laissera qu'un incroyable sourire aux lèvres, et quelques larmes au coin des yeux aussi !

Je vous le redis haut et fort, c'est LE feel-good book....

La première phrase :

"Le diagnostic est tombé aujourd'hui : cancer du sein."

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