Manhattan Carnage d'Orcus Morrigan
Où étiez-vous le matin du 11 septembre 2001, quand le premier Boeing a embrassé la Tour Nord du World Trade Center ?
Moi, je me souviens très bien. J'étais dans la Tour. Même que j'y suis mort.
Jusqu'à ce qu'on me ressuscite, quelques jours plus tard, pour une drôle de mission punitive. J'en connais certains en haut lieu qui ont du mouron à se faire...
Ne croyez pas tout ce qu'on vous raconte : les zombies existent, nous sommes parmi vous, nous avons soif de vengeance.
Et vu le nombre de salopards sur Terre, on a du pain sur la place.
It's slaughter time !
Tout le monde se souvient de ce qu'il faisait le 11 septembre 2001 lorsque les Tours du World Trade Center sont tombées... Tout le monde.
Orcus Morrigan s'en souvient tout particulièrement bien qu'il était à l'intérieur et qu'il y est mort.
Alors, comment pourrait-il nous raconter son histoire ?
Parce qu'un drôle de personnage a jugé utile de le ramener parmi les vivants, et en a fait un zombie.
Toutefois, Orcus est un zombie un peu particulier, puisqu'il a une mémoire, il est digne d'intelligence, peut se régérérer, voir même être améliorer (à ce sujet, il faut dire qu'il rencontre quand même Léonard de Vinci, ça peut aider !)
Orcus Morrigan va alors devoir entrer dans la lutte entre le Mal et le Bien, et rencontrer de drôles de personnages, plus ou moins particuliers.
Orcus Morrigan offre ici le premier tome de sa biographie d'après-vie, et vraiment, il ne nous épargne rien : violence gratuite, sexe, vulgarité.... Bref, l'ensemble de l'artillerie complètement délirante et pleinement assumée.
Parce que, c'est ce qui fait la force de Manhattan Carnage. L'auteur s'est énormément amusé à l'écriture, à pousser le trait à son maximum (tout le monde en prend pour son grade) et le lecteur le ressent.
Manhattan Carnage offre alors quelques heures de lecture drôle, déjantée, complètement hallucinante... Et qu'est ce que c'est bon de ne rien prendre au sérieux !
Merci à L'atelier Mosesu pour cette lecture vers laquelle je ne serais pas allée naturellement et qui pourtant m'a franchement fait marrer.