Panique à la Crim' : dans la région parisienne, les morts s'enchaînent. Un conseiller d'orientation, un prof de lettres, des victimes sans histoire... Toutes exécutées froidement suivant le même mode opératoire. Et le meurtrier, à chaque fois, se fend d'un courrier narquois à la presse.
De quoi faire bouillir de rage le 36 quai de Orfèvres. L'équipe du commandant Duhamel multiplie les interrogatoires, sans succès. Aucun doute : c'est à eux qu'on s'adresse, personnellement. Pourquoi, sinon, affranchir ces lettres de revendication d'un timbre à l'effigie de Simenon, père du commissaire Maigret, grand connaisseur de la "maison pointue", dont le fantôme plane sur cette affaire ?

Dans beaucoup de "Policier", l'histoire est souvent construite autour d'un duo Flic-Méchant... Ici, on suit l'histoire d'une équipe complète en traque d'un assassin en série. Nous pénétrons au sein du si célèbre 36 quai des Orfèvres.
Il faut donc prendre le temps de se familiariser avec les nombreux personnages qui rythment le récit... Mais, au fil des chapitres, je me suis laissée entraîner dans cette enquête, me demandant, jusqu'à la fin, qui pouvait bien être l'assassin.

Bien que je sois habituée à lire des "Polar", peut être, plus rythmés, j'ai pris beaucoup de plaisir avec celui-ci et ai souvent imaginé l'ombre du Commissaire Maigret planait au-dessus de l'équipe Duhamel.

Pour un autre avis, n'oubliez pas de faire une petite visite à Totalybrune.

Sang d'encre au 36 de Hervé Jourdain

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