Audiard Michel, Dialogues de José Correa

Mes très chers vous,

Je vais vous parler d’un tout petit livre d’une trentaine de pages…

Tellement petit qu’il est dans la collection Petits Carnets…

Des citations, des extraits de dialogues d’Audiard, illustrés par des portraits des acteurs ayant déclamés ses textes. C’est une magnifique boîte à souvenirs…

Voir la gueule de Dédé Pousse, le flingue en pogne avec cette légende : Un pigeon c’est plus con qu’un dauphin, d’accord… mais ça vole…

Ou bien le sourire de notre Bébel national : Tout le charme de l’Orient. Moitié Loukoum, moitié cigüe. L’indolence et la cruauté. En somme le Coran alternatif…

Ou le regard de Gabin, mystérieux et grave à la fois.

Pas forcément les plus grandes répliques, et les dessins auxquels on pourrait s’attendre, ce qui fait d’ailleurs le charme de l’ouvrage. A quoi bon faire un livre avec les textes que l’on connaît vraiment par cœur ?

 Aucun…

Audiard fut un dialoguiste tellement prolifique que l’on peut exhumer des répliques magistrales presque inconnue. J’en serai à rêver d’un ouvrage de plus de 100 pages, en grand format…

Une bouffée de fraicheur que l’on m’a offerte avec ce petit fascicule.

Stanislas Petrosky.

Audiard Michel, Dialogues de José Correa
Alain BEAULET éditeur, tirage numéroté.
24 pages ou 32 pages, 6 €