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Une putain d'histoire de Bernard Minier
XO Editions
En librairie le 23 avril 2015
524 pages, 21,90 €
Service Presse

Une île boisée au large de Seattle...

"Au commencement est la PEUR.
La PEUR de se noyer.
La PEUR des autres,
ceux qui me détestent,
Ceux qui veulent ma peau.
Autant vous le dire tout de suite :
Ce n'est pas une histoire banale. Ca non.
C'est une putain d'histoire.
Ouais, une putain d'histoire..."

Henry a 16 ans, est lycéen et une bande d'amis "à la vie, à la mort"... Et justement, lorsque l'une d'elle est retrouvée morte sur la plage, tout va s'emballer pour la petite bande, et surtout pour Henry.

Il faut dire que la petite bande vit au nord de Seattle, c'est un fait, mais sur une île, Glass Island.

Cette île est plutôt difficile d'accès, composée de forêt et extrêmement calme, enfin quand tous les touristes ont déserté avec l'arrivée de l'automne.
Mais la qualité principale de Glass Island est que sa population est assez restreinte et donc que tout le monde se connaît.... De ce fait, elle est peu sujette à la délinquance.

Il parait dont complètement impossible qu'un meurtre vienne secouer sa communauté.

Comme tous les romans de Bernard Minier, Une putain d'histoire est un roman d'ambiance qui fait la part belle à la nature.
L'île en elle-même est l'endroit idéal pour composer une ambiance très particulière puisqu'elle coince les protagonistes entre la mer et la forêt. Ajoutons à tout cela qu'il pleut et vous aurez le cadre idéal pour une histoire qui deviendrait de plus en plus angoissante.

Dès le premier chapitre, Bernard Minier donne à son lecteur l'impression d'être en tête à tête avec Henry, le protagoniste principal, et d'entamer avec celui-ci un dialogue qui révélera petit à petit les éléments de cette Putain d'Histoire pas banale.

Grâce aux interactions d'Henry avec ses amis, et l'ensemble des autres personnages secondaires tout aussi taillés au cordeau que le jeune adolescent, le lecteur découvre petit à petit les pièces d'un puzzle qui ne s'annonce pas forcément être celui qu'il imaginait dans les premières pages.

Quand les éléments psychologiques sont doucement révélés grâce à leur vie virtuelle, le lecteur prend pleinement conscience que le concept de vie privée commence à disparaître complètement de notre société.

Au fil des pages, Bernard Minier bouscule son lecteur et remet en cause en permanence les certitudes que ce dernier pensait avoir tissé.

Un roman diablement bien ficelé, que l'on aimerait pouvoir lire d'une traite pour pouvoir en connaître plus vite les tenants et les aboutissants.

Un véritablement bon page-turner !

La première phrase :

"Au commencement est la peur."

Une putain d'histoire de Bernard Minier (Service Presse)

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