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Comment survivre à une rupture amoureuse ? Comment s'insérer dans une société qui, clairement, n'attend pas les bras ouverts un bac + 5 en sémiologie ? En adoptant une technique de survie simple : la débrouille.
Avec un journal de bord hilarant, Titiou Lecoq livre la cruelle réalité de toute une génération, pour qui la vie moderne est jalonnée d'obstacles, dont le premier consiste à sortir de son lie le matin.
Se dessine le quotidien d'une jeune femme d'aujourd'hui, qui passe sa vie entre les boulots, les cartons, ses amis précieux et les histoires foireuses. Incapable de survivre sans télé ni ordi. A la recherche du connard merveilleux, elle teste plusieurs formules de couple (dont un Partenaire Chocapic avec qui partager ses petits déjeuners). Car elle doit aussi faire face aux nouveaux rapports homme/femme : on discute, on boit, on baise. Le lendemain, on se réveille et on réfléchit.
Voici la trajectoire décapante d'une trentenaire, depuis le départ de son premier amour à la découverte de la vie à trois avec Têtard, son fils. Titiou Lecoq décrypte une époque où on ne badine pas avec l'amour. Ni le porno.

Titiou est trentenaire. Titiou est surdiplômée. Titiou est parisienne. Titiou galère... Mais surtout Titiou nous livre ici quelques années de sa vie surfant sur la limite assez mince entre le journal intime les billets de blogs.
Et pendant les 4 années de ce récit, Titiou ne nous épargne rien de la vie de tous les jours : la rupture amoureuse, les déménagements, les fêtes à tout casser avec les copines, la recherche d'un job (si possible qui paie les factures), les premières vacances à deux, l'emménagement avec LE mec, la maternité, l'accouchement, le coiffeur psychopathe, le voisin qui l'est aussi... Bref, vous l'aurez compris tous les moments d'une vie de trentenaire.

Dans tous ces instantanés de vie, Titiou raconte son histoire avec beaucoup d'humour et d'autodérision. C'est souvent cru, parfois très corrosif... Mais toujours teinté de bon sens.

"Hey! Salut l'esprit pratique! On se fait une bouffe un de ces jours?"

La vérité, c'est que l'auteur croit nous parler à travers les pages de son roman, mais que très vite, elle devient la très bonne copine qu'on voit débouler à la maison pour nous raconter ses galères devant une tequila (ou une vodka, ou une bière... enfin vous l'aurez compris, on ne résout pas les galères devant une tasse de thé).

Bien qu'il soit bourru d'humour, que ces 304 pages soient une vraie bulle de fraîcheur et d'énergie, Sans télé, on ressent davantage le froid est surtout un livre très intelligent sur notre époque...

A dévorer très vite pour passer un excellent moment.

Sans télé, on ressent davantage le froid de Titiou Lecoq

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