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17 janvier 2016

Le mythe d'Isaac Becker de Reed Farrel Coleman

lemythedisaas


LE MYTHE D’ISAAC BECKER de Reed Farel Coleman

Editions Ombres Noires
Sortie en France le 04/11/2015
94 pages.

1944, camp de concentration de Birkenau. Les destins de Jacob et d'Isaac se trouvent scellés quand le carnet de ce dernier est confisqué par le sous-lieutenant Kleinmann. Chronique des activités criminelles du camp et des victimes des chambres à gaz, son Liure des Morts peut les conduire à leur perte. Les deux hommes tentent de récupérer le précieux objet mais, surpris par Kleinmann, Isaac est tué. 
Le carnet semble définitivement perdu. Mais que sait-on réellement de Jacob et d'Isaac ? Sont-ils vraiment les héros que l'on croit ? Et si Le Livre des Morts venait à resurgir, que dévoilerait-il ?



Se replonger dans l’histoire de la Shoa à travers une énigme policière truculente n’a été visiblement pour moi, pas une corvée.
Plutôt un rappel, penserais-je avec comme principal acteur un livre : Le livre les spectres.
Pas de ces livres qui flânent langoureusement sur des étagères époussetées à souhait, mais plutôt de ceux qui demeurent introuvables tellement leur parcours eut été un chemin de croix.

Résidant au camp de concentration polonais de Birkenau* en 1944, Isaac Becker entreprend d’écrire un journal commentant les conditions de vie et de mort au sein du mouroir.
Faits et gestes, pratiques et atrocités en tous genres y sont narrées en hongrois sans omettre le moindre détail.
L’ouvrage a réussit à fuir du camp dans un pyjama rayé d’un défunt déporté, son auteur n’ayant pas eu le même privilège sera crucifié et torturé durant deux jours par les bourreaux nazis.

Peu avant sa mort Isaac Becker avait chargé d’une mission Jacob Weisen, un compagnon d’enfermement.
De dire au monde entier qu’il existe un manuscrit  relatant  les pires atrocités procréées par les instigateurs du IIIème Reich.

Jacob rescapé s’en fera une promesse, mais à quel coût ?

Et dans quelles conditions ?

Après la guerre et avec détermination, Jacob obtiendra la nationalité américaine et deviendra Jack Wise, donnera à ce livre des spectres de Birkenau une aura internationale, quitte à en modifier audacieusement son histoire et d’y truffer des mensonges incommensurables….

C’est avec un réel plaisir que j’ai lu cette novella d’un auteur à mes yeux inconnu et qui maîtrise jusqu’à la dernière ligne de son roman le suspens attenant au contenu du manuscrit.
Reed Farel Coleman, en aparté, ne manque pas de faire ressurgir de notre mémoire le passé de cette sinistre époque. L’Histoire est aussi dans l’histoire et c’est là que l’auteur réussit son coup, en seulement  84 pages. **

Bonne lecture

Bruno

Déportés Auschwitz images

 

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Commentaires
A
Je vais commencer par aller voir les liens que tu proposes.
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