Ressacs de David-James Kennedy

Par une nuit d'orage, dans l'un des derniers hôpitaux militaires de la Côte atlantique, un interne disparaît après qu'un de ses patients a été sauvagement assassiné. Bouleversé par la disparition de son confrère, Tom Castille se lance sur ses traces en même temps que les gendarmes. Bientôt il découvre une chose troublante. Dans cet hôpital, un ancien monastère construit par les Augustins mille ans plus tôt, d'autres disparitions ont eu lieu, dans des circonstances semblables...
La route du Dr Castille croise celle de Sophie, une femme au comportement étrange, et celle d'un flic au physique de rugbyman. Ensemble, ils repoussent les limites du possible et remontent dix ans, trente ans, deux cents ans en arrière pour découvrir le secret des mystérieux ressacs du passé.
Parce que c'est là que se trouve la clé, préservée par la roche et l'océan. Parce que ici plus que nulle part ailleurs, personne n'échappe à son destin. Il vous attend, vous guette et finit toujours par vous rattraper...

Lorsque son ami, Jean-Christophe d'Orgeix, disparait pendant une garde de nuit, Tom Castille ne peut s'empêcher de mener son enquête.
Ce qu'il va découvrir petit à petit au sein de l'hôpital militaire dans lequel il exerce va le porter beaucoup plus loin qu'il ne le pense.
Cet ancien monastère contient bien des secrets qui semblent remonter à de nombreuses années plus tôt.

Ressacs est un véritable page-tuner aux chapitres courts et à l'action continue sans aucun temps mort.
Mais ce qui fait son réel intérêt est situé dans le lieu : ce rocher qui surplombe la plage et qui contient un hôpital militaire implanté dans un ancien monastère construit par des Augustins. Cela lui confère une aura de mystère légèrement teinté d'ésotérisme propre à vous faire dresse les poils sur les bras au moindre bruit suspect.
Ce lieu sombre et mystérieux l'est d'autant plus que l'ensemble de l'action est situé lors d'une période de forte tempête et d'orage qui intensifie grandement l'ambiance lugubre des lieux.
Ajouter à cela que Tom Castille doit aller trouver quelques réponses dans le service psychiatrique et vous avez la tonalité parfaite pour un thriller qui fait monter la pression.

Si la comparaison peut être faite avec l'écriture de Franck Thilliez (peut être légèrement influencé par le bandeau en couverture), c'est plutôt avec Ken Follett et à son roman de 1996 "Le troisième jumeau" que mon esprit a flirté (peut être à tort ?) pendant toute ma lecture.

Avec ce premier roman, David-James Kennedy malmène le lecteur comme ces vagues terribles de l'Atlantique qui vous secouent, vous bousculent, vous renversent et finissent par vous rejeter sur la plage complètement lessivé.

Pour un autre avis, n'oubliez pas de passer par chez Totalybrune.... et pourquoi pas également par PTiTBloG.

Comments

[totalybrune]

Entièrement d'accord. L'auteur nous balade pendant la tempête.

[Alex mot a mots]

Un premier roman plus que réussi, alors.