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1 juillet 2014

Adieu demain de Michaël Mention

adieu demain

Edition Rivages noir n°954
Parution : Mars 2014

Vingt ans se sont écoulés depuis l'arrestation de l'Eventreur du Yorkshire. Un nouveau tueur sévit dans le Nord de l'Angleterre.
Les victimes sont des femmes transpercées par des carreaux d'arbalète.Pour Mark Burstyn, promu au grade de superintendant, le cauchemar recommence. Il a cependant un atout : l'inspecteur Clarence Cooper, un jeune flic aussi obsessionnel que lui. La police n'a pas droit à l'erreur et, pour stopper le meurtrier, Cooper est prêt à tout. Même à devenir quelqu'un d'autre.

Enquête criminelle dans l'ombre de l'Eventreur du Yorkshire, suite de « Sale temps pour le pays » (Grand Prix du Roman Noir au Festival international de Beaune en 2013), « Adieu demain » explore, en même temps qu'une Angleterre en déréliction, les fantasmes de la terreur phobique.

Depuis son entrée dans la prestigieuse collection de François Guérif, je suis attentivement les sorties de Michael Mention et je constate une progression fulgurante dans l'écriture de ses romans.
J'avais pris beaucoup de plaisir à lire et a apprécier Sale temps pour le pays qui s'avère être le premier opus de sa trilogie du Yorkshire (on reviendra certainement dessus un jour ou l'autre sur Cécibondelire !) et qui m'avait déjà séduit.
Mais ici c'est un ton encore au dessus !
Mention est jeune, est fin, a le talent pour lui et ses lecteurs le lui rendent bien. Il a également un atout non négligeable que ne possèdent pas tous les écrivains : il est fondu de musique. (je vous l'assure !) Son terrain de prédilection en la matière sont les seventies.
Ca tombe bien me direz-vous, ce roman se situe (pour une part) dans ce créneau riche pour la création musicale pour le Rock.
C'est pourquoi je compare souvent Mention à Cati Unsworth. Cette dernière, ancienne Rock Critique chez Melody Maker et Mojo nous fait visiter dans ces romans noirs Londres avec de multiples références musicales. Michael Mention, lui c'est le Yorkshire !

20 ans se sont écoulés depuis que l'Eventreur du Yorkshire eut sévit. Mais dans cette même région un nouveau tueur frappe, assassine sauvagement à la barbe de Mark Burstyn promu big boss de la police de la contrée. Son adjoint se nomme Clarence Cooper est jeune, ambitieux et déterminé à trouver ce tueur frénétique qui ne donne aucune chance à ses victimes.
L'arme utilisée est peu commune puisqu'il s'agit d'une arbalète et les carreaux de cette arme de jets retrouvés dans le corps des victimes de sexe féminin n'offrent pas les plus beaux tableaux à notre binôme d'enquêteurs. Munch et Bacon peuvent aller se rhabiller !
Le sang coule, l'enquête piétine, les meurtres s'enchaînent...La persévérance de Cooper tournera à l'obsession... Ce trouble de la pensée et ses conséquences mèneront notre jeune inspecteur dans de sales territoires. Notamment celui de la peur !

La peur, est le poumon de ce roman, sujet récurent dans cette enquête. Omniprésente et envoûtante. Clarence saura-t'il la défier ou s'en fera t'il une compagne ? Se rapprochera-t-il de l'assassin grâce à elle ?
Les principaux suspects deviennent anxiogènes, la phobie et ses démons rôde, le roman en devient palpitant. On s'en délecte !

Thriller psychologique est peut être le terme le plus approprié à ce deuxième volet de la trilogie Mention, le tout sur fond d'actualités de ce Pays en crise et bien sûr accompagné de nombreuses références musicales.

A la lecture de ce livre, on ne peut oublier David Peace qui avait abordé longuement ce thème, pas celui de la peur, çà vous l'avez bien compris. D'ailleurs on peut prendre cela pour un sacré clin d'œil à Peace. Ce n'est en aucun une copie, ce n'est pas du Peace, c'est bel et bien du Mention !

Michaël Mention, l'auteur qui grimpe et, qui, souhaitons lui le même succès que son confrère britannique.

Ce livre est un régal ! Je vous le conseille vivement. Bye et bonne lecture !

Bruno

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Commentaires
A
Je note le nom de l'auteur, alors.
Répondre
T
J'avoue avoir envie de le lire maintenant.
Répondre
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