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27 novembre 2013

La Garçonnière d'Hélène Grémillon

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Ce roman est inspiré d'une histoire vraie. Les événements se déroulent en Argentine, à Buenos Aires. Nous sommes en août 1987, c'est l'hiver. Les saisons ne sont pas les mêmes partout. Les êtres humains, si.

 

 

 

 

 

 

 

C'est dans le cadre du Match de la Rentrée Littéraire PriceMinister-Rakuten que j'ai reçu "La Garçonnière" d'Hélène Grémillon.

Si la 4° de couverture ne donne que peu d'indications sur le contenu de ce roman, c'est qu'il est lui-même emplit de mystère.

La garçonnière est un livre de rencontres.

Il y a tout d'abord la rencontre de Vittorio Puig et de Lissandra. La grâce et le désespoir de Lissandra pousse Vittorio a retrouvé cette jeune fille croisée quelques minutes. Il l'épousera, et puis, alors qu'il rentre un soir, Vittorio retrouve Lissandra morte, défenestrée... Leur couple battait de l'aile, il devient le suspect idéal.
Il y a ensuite la rencontre de Vittorio Puig, le psychanalyste et d'Eva Maria. Celle-ci le consulte parce qu'elle n'a jamais pu se remettre de la disparition de sa fille, éliminée par la junte après le coup d'Etat de 1976. Eva Maria, alors qu'elle est au plus mal et a sombré dans l'alcoolisme, ne se résout pas à croire que Vittorio est coupable. Elle va alors mener l'enquête parce qu'elle n'accepte pas qu'

"Un homme qui tombe ne fait jamais bouger la terre."

La garçonnière est également le livre d'une souffrance, aux multiples facettes. Il y a tout d'abord la souffrance de ce pays tout entier, l'Argentine, dont l'histoire est particulièrement emprunte de violence.
Liée à cette histoire, il y a la souffrance d'Eva Maria, convaincue que sa fille a été enlevée par la junte mais qui n'en trouve pas de preuves. Intimement liée, il y a la souffrance de son fils qui voit sa mère chavirer dans un naufrage fatal.
Il y a toutes les souffrances que recueille Vittorio dans son cabinet de psychanalyse... Certaines, ou plutôt presque toutes, liées à l'histoire du pays... et dans lesquelles Eva Maria devra se plonger pour mieux comprendre le couple Vittorio-Lissandra.
Et puis, il y a la souffrance de Lissandra, toujours en filigrane de l'histoire et que l'on ne découvrira qu'en toute fin, pour mettre le lecteur définitivement KO.

Alors que La Garçonnière commence comme une histoire d'amour qui finit mal, Hélène Grémillon lui donne des accents d'enquête pour mieux emmener son lecteur au coeur de la douleur... au point de lui faire oublier le titre de ce roman.

La Garçonnière, un titre qui ressurgit dans le tout dernier chapitre prenant tout son sens, donnant tout son sens au roman, et cueillant le lecteur comme un coup de poing dans le ventre.

Certainement l'un des plus beaux romans de cette rentrée littéraire.

 

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Commentaires
A
Un titre noté, y'a plus qu'à....
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T
Tu donnes vraiment envie de découvrir cette garçonnière
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C
On m'avait déconseillé ce titre quand il a fallu faire le choix "Priceminister" mais maintenant je regrette ! Je vais essayer de le trouver d'occasion !<br /> <br /> Bonne soirée,<br /> <br /> Cajou
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