Santé !, Les auteurs du Noir

25 août 2013

Et surtout la santé, hein !
Un rhume, une angine, une gripette voire une petite gastro, on s'en accommode toujours, c'est pas bien grave, il paraît que c'est le corps qui dit stop.
Ah oui ? Et qu'est-ce qu'il dit, le corps, quand on souffre d'une maladie systémique, d'une nanophtalmie, d'une réticulose ou d'une fibrochondrogenèse ? Il ne dit rien, et pour cause. Personne ou presque ne l'écoute. Il souffre d'un manque de moyens, de traitements, et aussi, il souffre de l'indifférence.
C'est le propre d'une maladie rare : quelques cas ici ou là, peu de visibilité, peu de moyens, et des familles plongées dans le désarroi.
Alors pour donner un coup de pouce à la recherche, le collectif des auteurs du noir sort un second recueil dont les droits seront reversés à la Fondation maladies rares.
16 auteurs, pour 16 textes, 16 inspirations différentes sur la santé, bonne ou mauvaise.
16 styles différents, 16 visions différentes, pour un recueil riche, varié et passionnant !

L'année passée, Les Auteurs du Noir nous livraient un très beau recueil de nouvelles sur le thème de la différence (petit rappel, ici).
Devant la réussite de cette opération, 16 auteurs renouvellent l'expérience avec pour théme, cette fois, la santé.

Quelle soit bonne ou mauvaise, la Santé est au centre de nos préoccupations... que nous souffrions des petits maux de l'hiver, de maux psychosomatiques ou de petites maladies chroniques.
Et puis, il y a malheureusement ces maladies graves, handicapantes, quelquefois mortelles. Elles sont parfois très connues, d'autres fois non... Et parce qu'elles sont orphelines, elles méritent encore plus d'être mentionnées.

Les 16 auteurs qui participent à ce recueil ont tous un style particulier. Ils abordent tous une maladie différentes, qu'elles soient physiques ou mentales.
Certaines de ces nouvelles sont très noires, d'autres plus émouvantes.... Elles vous transportent dans des univers complètement différents, des univers parfois futuristes (Le jour du chasseur de Jean-Marie Palach) ou parfois à la façon de San Antonio (Il ouvrit la porte et entra de Maxime Gillio).

Ces 16 nouvelles vous permettront de retrouver les auteurs que vous aimez, ou d'en découvrir de nouveaux.

Difficile de vous dire laquelle est la meilleure, simplement parce que nous avons tous un rapport différent à la maladie....
Mais, la plus noire, peut-être, est celle écrite par Max Obione "Orphans" parce qu'il humanise les maladies, ou bien dépersonnalise les malades, en les plaçant dans un orphelinat (ce qui, il faut l'avouer est la place de tout orphelin, non ?).

En plus de vous faire plaisir avec ces quelques pages, vous ferez une bonne action puisque les fonds issus de la vente de ce recueil seront reversés à la