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28 octobre 2012

Jean-Paul Jody, l'Interview

Cher Vous,

Vous l'aurez compris, c'est avec un grand plaisir que nous passons ce dimanche avec Jean-Paul Jody.

jody_photo-29c93

Bonjour Jean Paul Jody, merci d’avoir accepté de jouer le jeu de cette petite interview.

Merci à vous. 

Pourriez-vous vous présenter en quelques mots aux lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?

Dans le désordre, amateur de voyages, d’histoires, de café et de cigarettes. Pour le reste

http://jeanpaul.jody.free.fr/

 Jean-Paul Jody, quel est votre livre de chevet ? Ou peut être celui qui vous a donné l’envie de l’écriture ?

Actuellement, les bouquins de John Burdet.

Ils sont nombreux ceux qui m’ont donné envie d’écrire, entre autres,  Les raisins de la colère, Last exit to Brooklyn, Le voyage au bout de la nuit…

Avez vous toujours su que vous alliez devenir écrivain ?

Non, d’ailleurs le mot « écrivain » est excessif en ce qui me concerne. Il se trouve que j’ai toujours aimé écrire des histoires et que par chance des éditeurs acceptent de les publier.  J’ai démarré par l’écriture de scénario, mais un scénario n’existe que si le film voit le jour. Publier un roman est quand même plus réalisable.

 Dans la Route de Gakona, un des personnages m’a rappelé un Président de la République des années 80 ? Est-ce voulu ou toute ressemblance avec une personne connue est totalement fortuite ?

J’aime bien les clins d’œils, cf Le Poulpe Vingt mille vieux sur les nerfs.

 Ce roman est très richement documenté : comment avez-vous organisé vos recherches ?

Dans la Route de Gakona, l’idée était de mettre en lumière la mystérieuse station HAARP, qui génère des centaines de milliers d’occurrences sur le Net et dans toutes les langues, et dont personne ne parle ailleurs. J’ai commencé par lire un rapport officiel et un essai sur le sujet. La suite des recherches, sur les armes modernes ou les manipulations mentales, s’est déroulée comme les fils d’une pelote de laine.

 Etes vous devenu paranoïaque à la suite de l’écriture de ce roman ?

Non, je l’étais déjà avant ;-)  Plus sérieusement, en tant que personne je n’adhère pas aux théories du complot. Je crois aux faits. C’est leur dissimulation ou leur agencement qui génèrent la paranoïa. Il suffit de quelques zones d’ombres pour susciter les plus folles rumeurs. La question est : pourquoi ces zones restent-elles dans l’ombre ? En tant que romancier, pour écrire un thriller, il faut brasser toute cette matière dans un sens qui va susciter l’appétit du lecteur. Dans La Route de Gakona, les faits énoncés sont avérés, c’est leur agencement qui fait « flipper ».

Sur HAARP, je tente de faire le ménage entre le vrai et le faux dans un blog : http://laroutedegakona.blogspot.fr/

À ce jour, on ne sait toujours pas de quoi ce « machin », entre des mains militaires, est exactement capable. Modifier la composition de l’atmosphère au-dessus de nos têtes en la chauffant avec un rayon électromagnétique est-il vraiment sans risques ? Pour ma part, je ne sais pas.

 Dans « Chères Toxines », vous abordez deux thèmes principaux.

Le premier est celui des séminaires d’entreprise. Le but de ces séminaires est a priori de renforcer l’esprit d’équipe. Or, on y découvre bien souvent les petits travers de ses collègues. Comment vous est venue l’idée de situer votre intrigue dans ce contexte ?

Pendant plus de dix ans j’ai exercé la profession d’accompagnateur de voyage pour ces séminaires d’entreprises. J’étais la petite souris aux premières loges. Les évènements décrits s’inspirent très largement de souvenirs vécus.

 Le second est celui des laboratoires pharmaceutiques, et plus exactement sur leur façon de considérer le médicament comme n’importe quel autre produit « rentable ». C’est absolument terrible et pourtant, vrai…. C’est un moyen de dénoncer ce principe ?

Dénoncer, non, d’autres l’ont fait avant moi. Voilà des années que les rapports s’empilent au Sénat et à l’Assemblée, ils disent tous la même chose et rien ne bouge. C’est l’occasion d’en remettre une couche.

 Merci pour ce moment passé avec nous. Avez-vous quelques mots pour nos lecteurs ?

Merci à vous. Aux lecteurs, je souhaite de bons moments de lecture et, peut-être, de passer de l’autre côté s’ils éprouvent le désir d’écrire.

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