Pas de pitié pour Martin de Karin Slaughter
Il est ingrat, médiocre, désespérément seul, et il a la poisse. A bientôt quarante ans, il vit toujours chez sa mère, dont il est le souffre-douleur.
Bref, toute l'existence de Martin Reed est placée sous le signe de l'humiliation et de l'échec. Par un malencontreux concours de circonstances, on l'accuse, un beau matin, du meurtre d'une de ses collègues.
La troublante inspectrice Albada, qui doute de sa culpabilité, met tout en oeuvre pour l'arracher à cet engrenage infernal. Mais quand la déveine vous colle à la peau...
En marge des grands thrillers qui ont fait sa renommée dans le monde entier, ce roman révèle Karin Slaughter sous un jour inattendu : celui de l'humour, noir et sanglant à souhait.
C'est une fois de plus à ma fournisseuse officielle de livres que je dois la découverte de ce tout petit thriller. Merci Dorsi.
Quand j'ai vu la couverture, de même qu'en lisant le résumé, j'ai de suite été attirée par ce coupable, décrit comme un pauvre type, insignifiant, nul...bref, un no-life.
D'ailleurs, Martin Reed est un tel looser que, lorsque sa collègue est retrouvée assassinée et qu'il s'accuse du meurtre, personne ne le croit.
Et pourtant, tous les indices tendent à prouver que ce pauvre Martin est bien le coupable... D'ailleurs, pour attirer les regards de la très séduisante inspectrice Albada, Martin fera tout pour prouver que son apparence de pauvre type est en fait un moyen de cacher le dangereux serial killer qu'il est en réalité.
Alors, Martin Reed est-il l'assassin ? Est-il manipulé ? ou bien manipulateur ????
A vous de vous lancer dans la lecture pour le découvrir.
Mais, si vous aimez la littérature noire, pour apprécier ce petit thriller (seulement 138 pages), je vous recommande d'être également amateur d'humour noir.
L'écriture de Karin Slaughter est piquante, drôle et caustique. L'histoire est bien ficelée puisqu'à chaque instant le lecteur se pose la question : "Mais, et si, au final, Martin était réellement le tueur ?????"
Pour une fin en apothéose.... que bien sur, je ne vous dévoilerais pas.