Quand reviendras-tu de Mary Higgins Clark
Désespérée par l'enlèvement de son petit garçon dans Central Park deux ans plus tôt, Alexandra "Zan" Moreland, belle et talentueuse architecte d'intérieur, se voit avec effroi soupçonnée d'avoir elle-même kidnappé l'enfant. Traquée par la police et les médias, Zan n'arrive pas à comprendre qui a intérêt à la faire accuser. Malgré la peur, malgré les doutes, la jeune femme, persuadée que son fils est toujours vivant, se lance dans une enquête qui pourrait bien mettre en péril sa vie et celle de ces proches...
Beaucoup disent que Mary Higgins Clark fait partie de ces écrivains qui produisent tellement que tout finit par se ressembler... Je dois avouer, ce n'est pas faux. Ses histoires sont souvent toutes montées sur le même schéma et c'est pour cela que je les achète et les lis à chaque nouvelle sortie. Juste parce que, pour moi, Mary Higgins Clark fait partie des auteurs- doudou, de ceux que je lis sans me poser de questions ni me prendre la tête... Et, quelquefois, ça fait du bien.
C'est donc bien confortablement installée que je me suis plongée dans l'histoire de Zan, absolument dévastée par la disparition de son petit garçon et que personne n'aide dans son enquête puisque tout semble indiquer qu'elle est la responsable.
Je trouve que Mary Higgins Clark a eu une période un peu moins intéressante, ses livres étaient vraiment les calques les uns des autres et finissaient par perdre de leur intérêt.
Ce n'est plus le cas avec celui-ci (quoique les deux précédents étaient pas mal du tout aussi) puisqu'elle a su me faire douter de l'identité du/de la méchant/e jusqu'à la fin. Le récit est rondement menée et j'ai retrouvée avec plaisir Alvira Meehan, l'ancienne femme de ménage devenue enquêtrice.
C'était un vrai plaisir de lecture, et ça mérite d'être dit... Du coup, je pense pouvoir affirmer que je continuerais de déguster les Mary Higgins Clark comme les petits bonbons acidulés qu'ils sont, et ceux, dès leur sortie.